Etymologiquement, on sait que "Goule" en patois vendéen signifie « bouche, gueule ». Le nom de la commune
viendrait de la configuration du terrain avec une longueur peu
proportionnée à sa largeur. C'est l'explication "géographique" de ce drôle de nom.
Mais il prend toute sa saveur à travers une belle
légende, naissant cependant d’une situation commune :
l’implantation des premières églises dans la région.
logo et devise actuels de la Mairie
La Légende
Une légende raconte que l’actuel bourg
de Saint-André fut choisi pour la construction de l’église, mais les
habitants du Pin, se trouvant trop éloignés, décidèrent de bâtir leur
propre église. Une nuit, des fées, sous la forme de magnifiques oies,
apparurent sur le chantier. Pressant dans leurs becs (goules) les
pierres posées la veille, elles les portèrent à Saint-André.
Comment interpréter cette légende ?
Les oies désignent en fait les pèlerins de Compostelle,
qui traversaient à la même époque le pays par vagues, un peu comme les
oiseaux migrateurs d’où le nom imagé « d’Oies », sous lequel on les
désignait populairement. Ils suivaient une antique voie romaine située
approximativement sur le tracé de l’actuelle Nationale 137.
Autour de Saint-André, pas de ville importante, mais une série de hameaux où l’on pouvait se répartir : Sainte-Florence, l’Oie, Saint-Fulgent…
Saint André leur offrait une « goulée » (nourriture) renommée. Ils s’y arrêtaient volontiers. Ce sont ces pèlerins qui ont fait l’importance économique de la localité et lui ont valu le privilège de l’Eglise, d’où le nom « goule d’oie ».
Le nom a gardé le goût savoureux de l’histoire.
Merci à la Mairie de la commune pour tous ces renseignements.