Les algues rouges

C'est un phénomène connu depuis la nuit des temps. On a même retrouvé des cartes postales des années 1920 qui en témoignent : l'échouage des algues rouges sur les plages de Saint-Gilles-Vroix-de-Vie et de Saint-Hilaire-de-Riez, deux sites parmi les plus touchés au monde.



Entrée du chenal de Saint-Gilles

Mais cela n'a rien à voir avec la pollution. Ces algues (Solieria chordalis)  sont arrachées à une dizaine de mètres de profondeur par la houle et le vent et prises au piège dans les baies de la corniche vendéenne.



Plage de Sion (Saint-Hilaire-de-Riez)

En 2019, ce sont plus de 50 tonnes d'algues qui sont venues s'échouer sur les plages hilairoises.


Contrairement aux algues vertes, les algues rouges ne sont nocives ni pour l'homme ni pour les plages. Ramassées et recyclées par des entreprises spécialisées (Thomsea par exemple) ou bien ramassées par des particuliers, elles sont utilisées pour leurs vertus cosmétiques, en agroalimentaire, comme engrais bio ou bien encore dans la recherche médicale.



© octobre 2020, textes et photos Christophe et Anne-Marie