Narcisse Pelletier, surnommé "le sauvage blanc"

C'est l'histoire vraie d'un destin exceptionnel. 

 photo de Narcisse Pelletier à son retour en France en 1876

Deux expos sont consacrées à Narcisse Pelletier à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sa ville natale, en cet été 2019. L'une sur les quais du port de plaisance, l'autre à la Maison des Ecrivains de la Mer.


Narcisse Pelletier, né en 1844 à Saint-Gilles-sur-Vie (nom à l'époque), est un jeune mousse qui quitte sa famille à 12 ans et s'embarquera en 1857 sur le Saint-Paul à Marseille. Il ne sait pas encore qu'il ne retrouvera les siens que 17 ans plus tard !

port de Marseille au 19ème siècle

A la suite du naufrage du trois-mâts, il est abandonné par son capitaine sur les côtes australiennes du cap York, où il sera recueilli et adopté par un clan Aborigène. Parfaitement intégré, il vivra 17 ans parmi eux avant de se faire repérer et enlever contre son gré par un bateau de pêche anglais en avril 1875 et de regagner la France via Brisbane, Sydney, Nouméa, Rio de Janeiro.


Celui que la presse australienne surnomme alors « le sauvage blanc » revient en 1876 à Saint-Gilles-sur-Vie, ovationné. Il retrouve sa famille et fait face aux difficultés du retour à la vie vendéenne, redécouvrant avec difficulté un monde qui n'est plus vraiment le sien. On le nommera gardien de phare à Saint-Nazaire, il se mariera mais mourra de chagrin, dit-on, à l'âge de 50 ans.

 Buste par J.-J. Roussarie, 2016, exposé à la Maison des Ecrivains

Son histoire a suscité une nombreuse littérature, romans, articles de journaux, de magazines, BD, parfois plus ou moins fantaisistes.

 Un des panneaux de l'exposition sur les quais